La Guirlande, en architecture, est utilisée depuis la nuit des temps pour rehausser ou enjoliver. Elle est faite au départ de feuillage, de fleur et de fruit. Elle est généralement suspendue en feston (c’est à dire : qu’elle est suspendue sans être tendue de façon à ce qu’elle retombe en arc)
Guirlande vient de « Ghirlanda », qu’on a dit dans la basse Latinité.
Histoire de la guirlande
L’usage d’enguirlander l’architecture pour faire une décoration de fête appartient à tous les temps et les exemples aux époques antiques et modernes en sont innombrables.
La guirlande est composée de fanions. L’origine du fanion remonte à la préhistoire, il a ensuite été décliné sous différentes formes, tailles, matières mais toujours utilisé comme signe distinctif dans les tribus, dans l’armée…
Un fanion est un petit drapeau (comme signe par exemple de ralliement, de signalisation ou de moyen de communication ou de valeur binaire en informatique.
La guirlande dans l'antiquité Romaine
La reproduction des guirlandes en sculpture et en peinture est une création de l’antiquité romaine abandonnée avec l’art classique, reprise par la Renaissance et perpétuée jusqu’à nos jours. Elle est inconnue aux autres périodes de l’art. Ces guirlandes sont de trois variétés : soit espacées en bouquets et reliées par des nœuds de rubans, disposition gracieuse et légère très usitée dans les peintures de Pompéi et dans les premiers monuments de la Renaissance ; soit au contraire en boudin compact et souvent serré par des rubans entrecroisés. Ce motif est sculpté à la base de la colonne Trajane, et peint entre les caissons des voûtes de la chapelle Sixtine. Enfin des guirlandes de pampre s’enroulent sur des vases antiques, ou autour du fût de certaines colonnes généralement torses, des XVII et XVI siècles. Les usages de la guirlande sont multiples et les exemples aux époques antiques et modernes en sont innombrables.
On peut citer, dans l’antiquité, les guirlandes décorant les frises du temple de Vesta à Tivoli et du tombeau de Cecilia Metella, à Rome. De nos jours, il y a les guirlandes qui, à Paris, place du Panthéon, décorent le soubassement de la bibliothèque Sainte-Geneviève et les portes latérales du Panthéon : les premières, dessinées par Henri Labrouste, sont d’un galbe puissant et sculptées dans la pierre. Les secondes, dessinées par Constant-Dufeux, sont plus fines et fondues et ciselées dans le bronze. Au dernier siècle, les bâtiments de la place de la Concorde, œuvre de Gabriel, furent ornés de sortes de guirlandes qui ressemblent plutôt à des serviettes pendantes entre des patères et que surmonte le chiffre royal composé de deux L accolés.
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